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Nos Films

Pratiquer l’éducation populaire, c’est permettre aux jeunes d’enrichir leurs analyses et de renouveler leurs modalités d’intervention au contact de méthodes et de pratiques différentes.
La Marche des "Beurs"

Synopsis «La Marche de l’égalité» Ils appartiennent à la 3ème génération issue des quartiers populaires. Ils ignorent tout de l’histoire de leurs aînés et plus particulièrement celle qui a trait à la « Marche pour l’égalité et contre le racisme » initiée par de jeunes lyonnais de la 2ème génération. Aussi, ils se décident à « marcher » à leur tour tout en ayant rencontré et entendu quelques unes de ces figures qui ont médiatisé la marche de décembre 1983. Tous nés en France, hormis Zoubir, ils se nomment Shems, Asma, Rafiqua, Alexandra et recueillent les souvenirs et témoignages de Bouzid, Marie-Laure, Djamel et jusqu’à Toumi Djaïdja, figure emblématique à l’époque, et qui jusque là s’était toujours refusé à s’exprimer. Le récit de «La marche de l’égalité» se structure autour des rencontres et entretiens entre ces jeunes néo-marcheurs de 2009 et leurs aînés de 1983, dessinant la trame d’une transmission qui ne s’est jamais faite entre générations. Marseille, Aix-en-Provence, Avignon, Livron, Grenoble, Annonay, Vienne et Lyon où a germé l’idée de la marche de 1983, autour du lit d’hôpital où séjournait Toumi Djaïdja, blessé quelque temps auparavant par la balle d’un policier. Une balle qui pose la question, les enfants d’origine algérienne sont ils les otages d’une histoire douloureuse pas encore cicatrisé ? Le conflit franco-algérien est il encore palpable dans ses quartiers à forte population immigrée ? Fouad Chergui les accompagne dans cette aventure au fin fond de la France sur la trace de leurs aînés, de leur histoire...

Abd El Kader

A une époque où tant de jeunes manquent de repères et où les replis identitaires et communautaires se multiplient, où le « vivre ensemble » dans nos villes et, dans nos quartiers se trouve souvent menacé, la figure emblématique d'un homme tel que l'Émir Abd el Kader devenu le symbole de fraternité universelle, son action ne pourrait-elle pas apporter une réponse aux malaises qui rongent nos banlieues, voir même aux delà ?Des intellectuelles, des écrivains, des scientifiques, des religieux, hommes et femmes, tous spécialistes de l’Émir dans le monde embarquent à bord d’une péniche naviguant sur les traces de l’Émir Abd EL Kader.De Chalon/Saône à Lyon, ils nous livrent leurs témoignages, nous communiquent leur savoir, sur le combat, puis la réédition, de cet homme qui va devenir un ami de la France.Abd el-Kader était-il franc-maçon ? la question est souvent posée ...Il semble aujourd’hui établi qu’à une époque de son existence l’Émir a appartenu à une loge du Grand Orient.Mais cela reste contesté par certains.Emblème de la résistance pour les uns, maître mystique Soufi pour les autres… En quoi l’Émir est-il un homme de progrès ?Que peut-il apporter à nos banlieues, aujourd'hui ?Ce film nous raconte le parcours de cette homme d’exception, pose les vrais questions, bouscule les idées reçues et vous livre sans tricher, l’histoire d’un homme ordinaire au parcours extraordinaire…

La "Valise"

Et si les enfants Français d’origine Algérienne n’avaient été que les otages d’arrangements politico-économiques entre la France et l’Algérie… Mêlant à la fois récit autobiographique et enquête documentaire, ce film jette un regard « coup de poing » sur la réelle prise en compte des enfants d’immigrés en France. En partant de la destinée d'un quartier réputé des plus difficiles, "Olivier de serres" dit "La Verrue" (banlieue lyonnaise), le réalisateur Fouad Chergui enquête sans faux semblants et pose les vraies questions sur l’influence de l’histoire des relations entre la France et l’Algérie sur les banlieues. Sur la base d’archives filmées et de témoignages captés en France comme en Algérie, Fouad Chergui réalise un film qui, pour la première fois, met en perspective la Grande Histoire et la « petite » Histoire, symptôme de la schizophrénie identitaire qui, aujourd’hui, ronge nos banlieues.

Mistral ou Chergui ?

Le samedi 4 aôut 1984, à Villeurbanne, on dynamite la dernière barre du "ghetto Olivier de serres". Ce jour là, c'est plus qu'un quartier qui disparaît mais toute une partie de l'histoire de la ville. Ancêtre de nos banlieues, des centaines de familles en majorité algériennes y avaient été concentré au lendemain de la guerre d'algérie. Pour tous ceux qui ont connu Olivier de serres, ce quartier reste une légende, simples souvenirs d'enfance pour certains, plaie encore vive pour les autres. Fouad Chergui est né et a grandit dans ce quartier. A presque 25 ans, il éprouve le besoin de savoir d'où il vient car, comme la plupart des jeunes de banlieues, il se demande encore s'il est français où algérien. De son quartier de Villeurbanne jusqu'au fin fond de l'Algérie, où il retourne voir son père, on l'accompagne dans ses rencontres et ses questionnements. A travers l'histoire de Fouad et de son père, c'est toute une génération d'enfant perdu entre deux cultures que l'on apprend à mieux connaître.

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